L’organisation coopérative est très bien décrite dans cette vidéo réalisée par l’interface pédagogique du site LesScop.
Je voulais mettre en évidence que ce type d’organisation permet :
La mise en commun des compétences au service d’un projet.
Cela pour ceux qui appréhendent la solitude du créateur d’entreprise. On peut participer à la mise en oeuvre d’une idée en étant un équipier responsable d’une co-création.
Dans un article consacré par Rue89 à un membre d’une SCOP, celui-ci décrit à sa manière ce qu’est une coopérative :
C’est une forme de démocratie appliquée à l’entreprise. Ça ne veut pas dire que c’est n’importe quoi, que tout le monde donne tout le temps son avis, au contraire.
Il y a un comité d’administration, un patron, mais ils sont élus tous les quatre ans. On organise parfois des référendums aussi, sur des questions spécifiques. Chaque salarié a une voix.
Et il ajoute
Mais c’est quoi une entreprise normale ? On cherche la performance économique, on a intérêt à avoir un gros carnet de commandes, comme tout le monde. C’est juste qu’en général, les gens pensent aux Scop pour sauver les entreprises qui ont des gros problèmes. Mais il y a aussi des Scop qui vont bien, avec des salariés qui gagnent mieux leur vie qu’ailleurs. »
L’Afrique a une longue tradition de la structure coopérative comme le souligne Afrique Expansion dans un article intitulé, Les coopératives : un modèle d’économie sociale toujours en mutation.
Pour beaucoup, l’esprit coopératif est la clé du développement sur le continent. Ils soutiennent que les coopératives en tant qu’entreprises privées s’intègrent très bien aux cultures communautaires africaines et que cette initiative économique basée sur la mobilisation des ressources combinée au souci du bien-être de la communauté, ont amené de nombreuses coopératives à aider les pauvres à s’extraire de leur condition et à créer de la richesse dans leurs communautés.
A l’heure où les pays occidentaux dialoguent un peu hypocritement avec les pays africains sur la migration et veulent réinventer le sparadrap, il est peut-être nécessaire de rappeler à tous la nécessité d’un modèle économique africo-compatible.