Il est nécessaire de fixer des lignes de conduites qui vont permettre d’assurer une synergie entre maliens de l’extérieur et maliens de l’intérieur.

Nous savons qu’il existe deux groupes relevant de la même cellule pour le développement. L’un basé en France, l’autre à Bamako.

Si la volonté est bien affirmée de contribuer par les compétences acquises tant à son propre développement qu’à celui de son pays, il est nécessaire de procéder à un questionnement critique.

Tout un processus de réflexion en groupe doit être engagé avant de procéder à une phase plus active. Bien sur, tout le monde ne sera pas concerné tout simplement parce que leur chemin de vie leur apparaît différemment.

Qu’importe s’il ne reste qu’un petit groupe de volontaires, ils doivent alors s’engager dans une voie de réflexion qui va prendre des aspects particuliers, empruntant aux techniques de créativité telles que le brainstorming, les matrices de créativité, le mind mapping, pour faire émerger des pistes potentielles.

Cela peut prendre la forme suivante.

CPD

A partir d’un problème donné, tel que la recherche d’activités nouvelles, les acteurs du groupe installé en France dressent un inventaire de problèmes socio-écononomiques, environnementaux qui freinent l’évolution du pays.

L’enjeu sera de favoriser l’émergence de combinaisons à partir de mots inducteurs qui relèvent de la problématique du développement et de la fonction d’utilité que veulent assumer les acteurs.

Ce premier listing de concepts d’idée de développement est ensuite envoyé au groupe de Bamako, qui va les confronter aux réalités du terrain et déterminer leur pragmatisme d’utilité sociale, sociétale et économique.

Le résultat de ces études de faisabilité et d’identification des problèmes réels est renvoyé en France pour une réflexion plus approfondie pour commencer à les traduire en ébauches de projets.

Un projet, c’est un but à atteindre, mais dont l’expression est, d’abord, le résultat d’une démarche d’écoute des sensibilités et de feed-back des problèmes perçus. Suit alors une réflexion audible sur les chemins à prendre, sur les avantages et les contraintes soulevés par les propositions d’action. Enfin, il y a une démarche logique qui associe indicateurs d’évolution vérifiables et résultats à atteindre. Et pour conclure ce chemin, il y a l’évaluation des coûts qui sont chiffrés a priori et non pas a posteriori.

Une autre remarque concerne la nécessité d’une information claire.

Supposons qu’un groupe d’individus veuille mettre ses compétences au service de la communauté, il ne lui suffit pas d’affirmer être compétent pour l’être réellement.
Il doit d’abord pouvoir définir soi-même ce dont est capable de faire, seul avec son vécu en tant qu’individu ou en tant que membre d’un groupe.

Il faut ensuite se poser les bonnes questions ou éclairer sa perception ou ses interrogations à la lumière de personne qu vivent l’environnement de manière plus intime.

Il faut enfin tester les les idées avant de passer à l’action. Car c’est des essais d’application sur le terrain que se dessineront les lignes de conduite.

Un commentaire sur « Avant de passer à l’action, introspection, inspiration, observation. »

  1. L’idée d’échange entre pays semble plutôt dynamique, mais l’identification des projets doit venir du pays bénéficiaire. Le choix du projet et les solutions doivent être défini par le pays bénéficiaire pour être assimilée et intégrée à long terme et éviter les déboires des méthodes de coopération des années postindependence. Il vaut mieux un ensemble de petits projets à faibles envergure (qui seront fédérables par la suite) élaborés avec de faible moyens mais intègrés, que des gros projets dont la technologie est non maitrisé et poseront des problèmes insurmontables financièrement.
    Concernant la gestion du cycle de projet, il existe des méthodes simples et efficaces. Mais pour l’identification du projet, la méthode la plus complète passe par l’arbre à problèmes qui se transforme en arbre à solutions. Il permet de mettre à plat tous les problématiques : économique, technique, sociales, environnementales, culturelles…
    L’avantage d’élaborer un projet collaboratif avec la diaspora, c’est un raprochement constructif pour le devenir du pays bénéficiaire et évidement l’échange et le partage de connaissances, de transfert de technologie et de savoir faire, la participation directe de la diaspora au financement du développement de la communauté restée au pays.

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